Frontières assassines : Il s’appelait Omar – CQFD – Septembre 2022 n°212
Rappel : https://www.roya-citoyenne.fr/2022/07/mediapart-3-7-22-la-veritable-histoire-domar-elkhouli-tue-par-un-tir-policier-a-la-frontiere-franco-italienne/
et : https://www.roya-citoyenne.fr/2022/06/la-frontiere-de-tous-les-dangers-meurtre-par-tir-policier-15-16-juin-2022-entre-sospel-et-nice-presse/
Le pouvoir en place couvre les tirs de sa police qui abat un homme enfermé, trimballé, transbahuté dans la nuit :
La sordide fin de Omar Elkhouli,
abattu par l’Etat français :
http://cqfd-journal.org/Il-s-appelait-Omar
Ce très bon article de CQFD présente cette excellente synthèse de la situation globale à la frontière franco-italienne notamment :
1- Le droit européen : une illusion ?
Sept ans que ça dure. Au printemps 2015, au début de la « crise migratoire », le gouvernement français rétablit de fait des contrôles à la frontière italienne, avant d’officialiser cette décision en novembre et de l’étendre à l’ensemble des frontières terrestres, comme le code frontières Schengen l’y autorise « lorsque l’ordre public ou la sécurité nationale l’exigent » – mais pour une durée limitée. Depuis 2017, la mesure est renouvelée tous les six mois en raison d’une « menace » persistante. Le 26 avril dernier, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rappelé que le rétablissement des contrôles ne pouvait être qu’exceptionnel et en aucun cas s’installer dans la durée. Qu’à cela ne tienne, dans une décision du 27 juillet 2022, le Conseil d’État a validé une nouvelle prolongation. Or, la fermeture des frontières contraint les exilés à emprunter des itinéraires plus dangereux et à recourir aux services de passeurs toujours plus chers. Depuis 2015, une cinquantaine de morts ont été recensés à la frontière franco-italienne.