Commemor-action à Menton

ROYA CITOYENNE et SOMICO 06
sont signataires de cet appel,
RENDEZ-VOUS à MENTON-GARAVAN
DIMANCHE 6 FEVRIER 17h30

Migrer pour vivre, pas pour mourir.

Pourquoi le 6 février?

Le 6 février 2014, la police espagnole des frontières tuait au moins 15 personnes qui tentaient de traverser la frontière vers l’enclave espagnole de Ceuta. . Aucune justice n’a encore été rendue aux victimes et à leurs familles.

Face à des victimes sans justice,  des tombes sans nom, des frontières sans droits, le 6 février est devenu la journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières et pour exiger la vérité, la justice et la réparation pour les victimes de la migration et leurs familles,

Des commemor’actions ont lieu ce même jour de par le monde pour dénoncer la violence mortelle des régimes frontaliers du monde et pour commémorer les personnes décédées, dispersées et/ou victimes de disparitions forcées en mer Méditerranée, au Sahara, le long de la route balkanique, à la Frontière Sud mexicaine, dans le désert d’Arizona et partout dans le monde.

Une frontière meurtrière toute proche de nous

Le contrôle des frontières intérieures et extérieures rend de plus en plus dangereuses les routes migratoires… Au moins 30 personnes sont décédées à la frontière franco-italienne depuis 2015, le contrôle de la frontière a contribué à l’emprunt de voies de plus en plus dangereuses par les personnes en migration et à multiplier les accidents mortels (électrocution, chutes mortelles, hypothermie.…). A l’heure où  ce communiqué est en train d’être écrit, nous apprenons la mort, aujourd’hui 1er février, d’un homme électrocuté entre Vintimille et la frontière. Il y a moins de 3 mois, le 6 novembre, le corps d’un autre homme était quant à lui retrouvé en état  de décomposition avancée  sous le pont Saint-Louis suite à une chute mortelle faite en tentant de traverser le Pas de la Mort… et combien d’autres drames demeurés invisibles?

Voir l’article de Infomigrants du 2/2/2022, « Un migrant meurt électrocuté sur le toit d’un train à la frontière franco-italienne » : https://www.infomigrants.net/fr/post/38270/un-migrant-meurt-electrocute-sur-le-toit-dun-train-a-la-frontiere-francoitalienne

A l’appel d’un ensemble de citoyen.nes, de collectifs, d’organisations et d »associations dont la Ligue des droits de l’homme, Amnesty international ou encore la Cimade, un rassemblement en hommage aux mort .es des frontières aura lieu ce dimanche 6 février à la gare de Menton Garavan pour ensuite marcher en direction du poste frontière de Saint Ludovic et commémorer les mort.es de la frontière franco italienne.  Des bougies seront allumées en leur souvenir, des textes seront lus en leur hommage.

SIGNATAIRES pour COMMEMORACTION 06 MENTON-GARAVAN :

SOMICO 06 (SOutien MIgrant.e.s COllectif 06) :
Artisans du monde 06 – ATTAC 06 – Citoyens solidaires 06 – CLAJ 06 – Collectif citoyen Bevera – FSU 06 – LDH PACA – LDH Nice – LDH Cannes-Grasse – Mouvement de la paix 06 – MRAP 06 – Réseau décolonial 06 – Réseau Education Sans Frontière 06 – Roya citoyenne – SAF (Syndicat des Avocats de France) –  SUD-Solidaires 06 – Vallées solidaires
ainsi que :
ADN06, Amnesty 06, CIMADE 06, EELV06, Ensemble ! 06, Parti de Gauche 06, 

 

 

FRANCAIS

6 février 2022 – Journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières et pour exiger la vérité, la justice et la réparation pour les victimes de la migration et leurs familles

Le régime de mort frontalier mené par les États ne s’arrête pas. La situation est de pire en pire. Les droits de milliers de migrants sont violés quotidiennement. D’autre part, la société civile continue de se mobiliser contre ces injustices.

Le 6 février 2020, des groupes de proches de personnes migrants décédées, disparues ou victimes de disparition forcée, et des associations et organisations qui soutiennent le droit à la libre circulation des êtres humains se sont réunis à Oujda (Maroc) pour construire la première journée de « CommemorAction des victimes de l’immigration et de dénonciation des violences aux frontières ». L’événement a eu lieu à l’occasion du sixième anniversaire du massacre de Tarajal lorsque la Guardia Civil a tué au moins 15 personnes qui tentaient de traverser la frontière vers l’enclave espagnole de Ceuta.

En 2021, en raison du Covid, il n’a pas été possible de tenir le deuxième journée de commémorAction. Mais pour ce 2022 l’objectif est d’unir nos forces et de mener des initiatives de dénonciation aux quatre coins de la planète, le week-end du 6 février, pour dénoncer le massacre en cours et transformer la douleur en action collective.

Vous trouverez ci-joint le texte qui appelle à l’initiative avec des indications pour y participer.

Il s’agit de regrouper les initiatives que de nombreux réseaux et associations mènent déjà depuis plusieurs années avec de nouvelles initiatives. L’élément pour donner de la visibilité à cette unité sera le logo que vous trouverez dans l’appel et que toutes les organisations sont invitées à utiliser avec leurs propres logos.

Une page Facebook Commemor-Action a été ouverte et tous les participants pourront publier du matériel relatif à leurs initiatives. Pour plus d’informations, vous pouvez écrire à : globalcommemoraction@gmail.com

Migrer pour vivre, pas pour mourir !

Ce sont des gens, pas des numéros !

Liberté de mouvement pour tous et toutes!

6 février 2022 – MIGRER EST UN DROIT !

Journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières et pour exiger
la vérité, la justice et la réparation pour
les victimes de la migration et leurs familles

Nous sommes parents, amis et amies de personnes décédées, portées disparues et/ou victimes de disparitions forcées le long des frontières terrestres ou maritimes, en Europe, en Afrique, en Amérique.

Nous sommes des personnes qui ont survécu à la tentative de traverser les frontières à la recherche d’un avenir meilleur.

Nous sommes des citoyen.e.s  solidaires qui aident les immigré.e.s durant leur voyage en fournissant une aide médicale, de la nourriture, des vêtements et un soutien lorsqu’ils se trouvent dans des situations dangereuses pour que leur voyage ait une bonne fin.

Nous sommes des activistes qui ont recueilli les voix de ces immigrés et de ces immigrées avant leur disparition, qui s’efforcent d’identifier les corps anonymes dans les zones frontalières et qui leur donnent une sépulture digne.

Nous sommes une grande famille qui n’a ni frontières ni nationalité, une grande famille qui lutte contre les régimes de mort imposés à toutes les frontières du monde et qui se bat pour affirmer le droit de migrer, la liberté de circulation et la justice globale pour tous et toutes.

Année après année, nous assistons aux massacres en cours aux frontières et dans les lieux de détention conçus pour décourager les départs des personnes migrantes. Nous ne pouvons pas oublier ces victimes ! Nous ne voulons pas rester silencieux face à ce qui se passe !

C’est pourquoi nous avons décidé d’unir nos forces, dans le respect des diversités individuelles, pour dénoncer la violence mortelle des régimes frontaliers du monde et pour commémorer les personnes décédées, dispersées et/ou victimes de disparitions forcées en mer Méditerranée, au Sahara, le long de la route balkanique, à la Frontière Sud mexicaine, dans le désert d’Arizona et partout dans le monde.

Nous accusons les responsables de ce génocide en cours : les gouvernements qui, en militarisant le contrôle des frontières intérieures et extérieures, rendent de plus en plus dangereuses les routes migratoires.

Le 6 février 2014, la police espagnole des frontières a massacré au moins 15 personnes qui tentaient de traverser la frontière vers l’enclave espagnole de Ceuta. Après des années de contentieux juridique, les tribunaux espagnols ont acquitté les agents de la Guardia Civil en affirmant qu’aucun crime n’avait été commis.

Aucune justice n’a encore été rendue aux victimes et à leurs familles !

Le 6 février 2019, des groupes de familles de migrants décédés, disparus et/ou victimes de disparitions forcées se sont rencontrés à Oujda pour la première journée de CommémorAction des victimes de l’immigration et de dénonciation de la violence aux frontières.

Le massacre de Tarajal est le symbole de ce qui se passe chaque jour depuis plus de 20 ans : victimes sans justice, tombes sans nom, frontières sans droits, c’est pourquoi nous avons décidé à Oujda de continuer le parcours des commémorations, chaque année le 6 février, pour transformer la douleur en action collective.

Nous demandons à toutes les organisations sociales et politiques, laïques et religieuses, aux groupes et collectifs des familles des victimes de la migration, aux citoyens et citoyennes de tous les pays du monde d’organiser des actions de protestation et de sensibilisation à cette situation.

Nous vous invitons à utiliser le logo ci-dessus, ainsi que vos propres logos, comme élément pour souligner le lien entre toutes les différentes initiatives. Tous les événements qui auront lieu seront publiés sur la page Facebook Commemor-Action

Nous faisons appel aux réseaux qui, depuis de nombreuses années, organisent des événements à l’occasion du massacre de Tarajal, pour unir nos forces et relier les différentes initiatives afin que le 6 février puisse se transformer en une Journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières et pour exiger la vérité, la justice et la réparation pour les victimes de la migration et leurs familles.

Migrer pour vivre, pas pour mourir !

Ce sont des personnes qui ne sont pas des chiffres !

Liberté de mouvement pour tous et toutes !

Pour adhérer à l’appel, vous pouvez écrire à : globalcommemoraction@gmail.com

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ENGLISH

Dear comrades and friends

The border regime of death led by the states does not stop.

The situation is getting worse and worse. The rights of thousands of migrants are violated on a daily basis. On the other hand, civil society continues to mobilize against these injustices.

On February 6, 2020, groups of relatives of migrant persons who died, disappeared or victims of forced disappearance, and associations and organizations that support the right to free movement of human beings met in Oujda (Morocco) to build the first day of « CommemorAction of the victims of immigration and denouncement of violence at the borders. » The event was held on the occasion of the sixth anniversary of the Tarajal massacre when the Civil Guard killed at least 15 people who were trying to cross the border to the Spanish enclave of Ceuta.

In 2021, due to the Covid emergency, it was not possible to carry out the second day of commemorationAction. By 2022, the goal is to join forces and carry out denunciation initiatives in all corners of the planet, on the weekend of February 6, to denounce the ongoing massacre and transform pain into collective action.

The appeal launched by the initiative is attached with the instructions to participate in it.

It is about joining the initiatives that many networks and associations have been carrying out for several years with new ones. The element to give visibility to this unit will be the logo found in the appeal. All organizations are asked to use it in conjunction with their logos.

There is also a “Commemor-Action” Fb page where all participants can post material related to their initiatives.

For more information, you can write to globalcommemoraction@gmail.com

Migrate to live, not to die! They are people, not numbers !

Freedom of movement for everyone !

6th February 2022 – MIGRATION IS A RIGHT!

A Global Day of Struggle against the regime of death at our borders and to demand truth, justice and reparations for migration victims and their families

We are relatives and friends of people who died, have gone missing and/or are victims of enforced disappearances along the land or sea borders of Europe, Africa and America.

We are people who survived an attempt to cross borders in search of a better future.

We are solidary citizens who help migrants during their journeys by providing medical aid, food and clothing and by supporting them in dangerous situations so that their journeys can end safely.

We are activists who have collected the voices of these migrants before they disappeared, who try to identify the anonymous bodies in the border areas and who provide them with a dignified burial.

We are one big family without borders and nationalities, who struggle against the death regimes of death imposed at all the borders of the world and who fight for the right to migrate, for freedom of movement and for global justice for all.

Year after year, we are witnessing the ongoing massacres at the borders and in detention facilities intended to discourage migration. We must not forget these victims! We do not want to remain silent about what is happening!

That is why we have decided to join forces, whilst respecting individual diversities, to denounce the deadly violence of the world’s border regimes and to commemorate those who have died, disappeared and/or have been victims of enforced disappearances in the Mediterranean Sea, in the Sahara, along the Balkan route, at the Mexican Southern Border, in the Arizona desert and all over the world.

We accuse those who are responsible for this ongoing genocide: the governments that are making the migration routes increasingly dangerous by militarizing internal and external border control.

On the 6th of February 2014, the Spanish border police killed at least 15 people who were trying to cross the border at Tarajal into the Spanish enclave of Ceuta. After years of legal procedures, Spanish courts acquitted the Guardia Civil officers, ruling that no crime had been committed.

No justice has yet been done to the victims and their families!

On the 6^th of February 2019, groups of families of the deceased, missing and/or victims of enforced disappearance met in Oujda for the first CommemorationAction of migration victims and to denounce border violence.

The Tarajal massacre is a symbol of what has been happening every day for over 20 years now: victims without justice, graves without names, borders without rights. This is why we have decided in Oujda to continue the journey of commemorations every year on February 6, to transform our pain into collective action.

We call on all social and political, secular and religious organizations, groups and collectives of families of migration victims, and citizens of all countries of the world to organize protests and awareness raising actions.

We invite you to use the logo shown above, together with your own logos, as an element to highlight the link between all the different initiatives. All the events that will take place will be published on the Facebook page Commemor-Action

We call on the networks that have been organizing events around the Tarajal massacre for many yearsto join forces with us and connect the various initiatives. Let’s make the 6^th of February a Global Day of Struggle against the Deathly Border Regime and for truth, justice and reparations for migration victims and their families.

Migrate to live, not to die!

They are humans, not numbers!

Freedom of movement for all!

To join this call, you can write to: globalcommemoraction@gmail.com

Premières adhésions:

Association Solidarité et Sensibilisation des Familles de Migrants du Cameroun – Cameroun – Associations des mères des migrants disparu -Tunisie – Project Missing at the borders – Alarm Phone – Alarm Phone Sahara – Milano senza Frontiere – Italia – Association d’aide des migrants en situation vulnérable – Oujda – Maroc – Communauté des migrants/tes Sub-sahariens Union africain Oujda – Maroc – Associazione Arci Todo Cambia – Italia – Association Pateras de la vida Larache – Maroc – Association Marocaine des Droits Humaine – Maroc – D’ailleurs nous sommes d’ici 67 – France – Wagon souk, Strasbourg – France.
-Mama Road, strasbourg – France – Association des Travailleurs Maghrébins de France – Confederación General del Trabajo CGT “Acción social” Digmun Ceuta – Équipe Paris d’Exil – Groupe de recherche et D’actions sur les migrations Mali   » GRAM »  – Association Abarekà Nandree – Associazione Energia per i Diritti Umani – Italia – Énergie pour les Droits de L’homme – Senegal – Refugee Info Bus – UK – All Included Amsterdam – Afrique-Europe Interact

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ESPAñOL

6 de febrero de 2022 – Jornada Mundial de Lucha contra el régimen de muerte en las fronteras y para exigir verdad, justicia y reparación para las víctimas de la migración y para sus familias.

Estimados compañeros y compañeras

El régimen fronterizo de muerte conducido por los estados no se detiene.

La situación empeora cada vez más. Cotidianamente se violan los derechos de miles de migrantes. Por otro lado, la sociedad civil sigue movilizándose contra estas injusticias.

El 6 de febrero de 2020, grupos de familiares de personas migrantes fallecidas, desaparecidas o víctimas de desaparición forzada, y asociaciones y organizaciones que apoyan el derecho a la libre circulación de los seres humanos se reunieron en Oujda (Marruecos) para construir la primera jornada de « CommemorAcción de las víctimas de la inmigración y de denuncia de la violencia en las fronteras ”. El acto se celebró con motivo del sexto aniversario de la masacre de Tarajal cuando la Guardia Civil mató al menos a 15 personas que intentaban cruzar la frontera hacia el enclave español de Ceuta.

En 2021, debido a la emergencia Covid, no fue posible realizar la segunda jornada de conmemorAcción. Para el 2022 el objetivo es unir fuerzas y llevar a cabo iniciativas de denuncia en todos los rincones del planeta, el fin de semana del 6 de febrero, para denunciar la masacre en curso y transformar el dolor en acción colectiva.

Se adjunta el llamamiento que lanza la iniciativa con las indicaciones para participar en ella.

Se trata de unir las iniciativas que muchas redes y asociaciones llevan ya varios años llevando a cabo con otras nuevas. El elemento para dar visibilidad a esta unidad será el logo que se encuentra en el llamamiento. Se les pide a todas las organizaciones que lo utlicen junto con sus logotipos.

También existe una página Fb “Commemor-Action” donde todos los participantes podrán publicar el material relacionado con sus iniciativas.

Para obtener más información, pueden escribir a globalcommemoraction@gmail.com

¡Migra para vivir, no para morir! ¡Son personas, no números!

¡Libertad de movimiento para todos y todas!

6 de febrero de 2022  ¡MIGRAR ES UN DERECHO!

Día mundial de lucha contra el régimen de muerte en las fronteras y para exigir  verdad, justicia y reparación para las víctimas de la migración y sus familia.

Somos familiares, amigos/as y allegados/as de las personas migrantes fallecidas, desaparecidas y/o víctimas de desaparición forzada en las fronteras terrestres y marítimas, en Europa, África, América.

Somos sobrevivientes de los intentos de cruzar las fronteras en busca de un futuro mejor.

Somos ciudadanos/nas solidarios/rias que ayudamos a personas migrantes en su viaje proporcionándoles ayuda médica, alimentos, ropa y socorro cuando están en peligro para que su viaje tenga un final feliz.

Somos activistas que hemos recogido las voces de estas personas migrantes antes de que desaparecieran, que buscan identificar los cuerpos enterrados sin nombre en las zonas fronterizas y darles una sepultura digna.

Somos una gran familia que no tiene fronteras ni nacionalidad, una gran familia que lucha contra el régimen de muerte impuesto en todas las fronteras del mundo, por el derecho a la migración, a la libertad de circulación y por la justicia global para todos y todas.

Año tras año somos testigos de la masacre que se produce en las fronteras y en los lugares de detención destinados a desalentar la partida de las personas migrantes. ¡No podemos olvidarnos de estas víctimas! No queremos permanecer en silencio ante lo que está sucediendo!

Por eso hemos decidido unir nuestras fuerzas, respetando nuestras diferencias, para denunciar la violencia mortal de los regímenes fronterizos del mundo y para conmemorar a las personas personas migrantes muertas, desaparecidas y/o víctimas de desaparición forzada en el Mediterráneo, en el Sahara, en la ruta de los Balcanes, en la frontera Sur de México, en el desierto de Arizona y en todo el mundo.

Acusamos a los responsables de este genocidio en acto: los gobiernos que, al militarizar el control de las fronteras internas y externas, generan que las rutas migratorias sean cada vez más peligrosas.

El 6 de febrero de 2014, la policía fronteriza española masacró al menos a 15 personas que intentaban cruzar la frontera hacia el enclave español de Ceuta. Tras años de disputas legales, los tribunales españoles absolvieron a los agentes de la Guardia Civil, diciendo que no se había cometido ningún delito.  ¡Hasta ahora las víctimas y sus familias no han obtenido justicias!

El 6 de febrero de 2019, grupos de familiares de personas migrantes fallecidas, desaparecidas y/o víctimas de desaparición forzada, se reunieron en Oujda para el primer día de CommemorAcción de las víctimas de la migración y para denunciar la violencia fronteriza.

La masacre del Tarajal es un símbolo de lo que ocurre cada día desde hace más de 20 años: víctimas sin justicia, tumbas sin nombre, fronteras sin derechos. Por esto en Oujda decidimos continuar con la CommemorAcción, cada año el 6 de febrero, para convertir nuestro dolor en una acción colectiva.

Pedimos a todas las organizaciones sociales y políticas, laicas y religiosas, grupos y colectivos de familiares de las víctimas de la migración, a los ciudadanos/nas de casa país del mundo que organizen iniciativas de protesta y de sensibilización sobre esta realidad.

Los invitamos a utilizar el logotipo que aparece al inicio del texto, junto a sus propios logotipos, como elemento para resaltar el vínculo entre todas las diferentes iniciativas. Todos los eventos que tendrán lugar serán publicados en la página Facebook Commemor-Action.

Hacemos un llamamiento a las redes que llevan años organizando actos con motivo de la masacre de Tarajal para unir fuerzas y conectar las diferentes iniciativas para que el 6 de febrero se convierta en una Jornada Mundial de Lucha contra el régimen de muerte en las fronteras y para exigir verdad, justicia y reparación para las víctimas de la migración y para sus familias.

Migrar para vivir, no para morir!

Son personas, No números!

Libertad de circulación para todos y todas!

Para unirse a la acción puede escribir a:  globalcommemoraction@gmail.com

Per il progetto Missing at the borders : www.missingattheborders.com