Vintimille: Récolte de fonds en cours pour le « Bar Hobbit » alias « Bar des Migrants » de Delia Buonuomo

Ventimiglia, raccolta fondi per il “bar dei migranti”: in tre giorni superati i 9mila euro (traduction française à la suite)

Obiettivo: raggiungere 20mila euro

Ventimiglia. In tre giorni sono stati raccolti 9.169,00 euro da destinare al “Bar Hobbit”: il locale di via Hanbury gestito da Delia Buonuomo, soprannominata “Mamma Africa” per l’aiuto elargito ai migranti, che nel suo bar vicino alla stazione ferroviaria trovano un riparo, del cibo e hanno la possibilità ricaricare i loro telefonini. Una possibilità, è giusto ricordarlo, che avrebbero anche al Campo Roja, gestito dalla Croce Rossa a Bevera, e al vicino centro della Caritas diocesana, in via San Secondo.

Il bar, che da anni viene “snobbato” dai ventimigliesi, come ha più volte dichiarato la stessa titolare, rischia di chiudere. Per questo è stata lanciata una raccolta fondi online su GoFundMe: obiettivo della petizione è quello di raccogliere 20mila euro. Una cifra non impossibile se si pensa che in soli 3 giorni, da quando è partita la raccolta, si è raggiunta metà della cifra desiderata grazie a 292 donazioni.

“La storia di Delia inizia 3 anni fa, quando invita a entrare e offre un pasto ad alcune donne e bambini seduti sul marciapiede di fronte al bar. Da allora, grazie al passaparola, il bar è diventato un punto di riferimento per tutti i rifugiati che transitano da Ventimiglia, oltre che per i volontari e le organizzazioni solidali. Delia, soprannominata “Mamma Africa”, ha aiutato migliaia di persone in transito, offrendo vestiti, un pasto caldo, un abbraccio e un luogo accogliente a chiunque ne avesse bisogno”, si legge nel testo della petizione, “Ha distribuito scarpe, aiutato a decifrare documenti, assistito nella ricerca di alloggio, offerto pasti gratuiti a donne, bambini e a chiunque non può permettersi di pagare. Al bar Hobbit si possono caricare i cellulari e si può utilizzare il bagno (attrezzato di spazzolini, dentifricio, sapone, assorbenti e fasciatoio) senza obbligo di consumazione. I bambini hanno un angolo tutto loro, che Delia ha creato raccogliendo giocattoli usati. Il bar è spesso l’unico rifugio per i più vulnerabili, donne incinte, minori, vittime di tratta”.
La presenza dei migranti, però, avrebbe allontanato la clientela locale: “L’isolamento, la perdita della clientela e pressioni di vario genere hanno spinto il bar in una situazione economica sempre più grave. Delia non è più in grado di sostenere le spese ed è stata costretta suo malgrado a mettere il bar in vendita”, è spiegato.

Da qui la volontà di raccogliere fondi, per evitare che il bar possa chiudere e lasciare che i migranti, oltre alle strutture istituzionali, abbiano un punto di riferimento in città.

Il link della petizione: https://www.gofundme.com/solidarieta-per-delia

Traduction

(Jean-Marc Tagliaferri)

Mise à jour du 21 Septembre à 18h00: d’après le site, 705 personnes ont fait un don en 8 jours et 22.046€ ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 31€ par don.
Vu la générosité et la rapidité avec laquelle ils ont répondu à cet appel au secours, les donateurs ont été directement informés que cet appel de fonds resterait ouvert afin que Delia puisse continuer son oeuvre de soutien humanitaire comme elle le fait depuis trois ans sans que la baisse de sa clientèle habituelle ne mette en danger le Hobbit Bar. Diffusez partout l’appel pour permettre à de nouveaux donateurs d’apporter leur petite pierre à cet effort commun.

 

Ventimille. En trois jours, 9169 euros ont été recueillis pour le Bar Hobbit: le local de la rue Hanbury géré par Delia Buonuomo, surnommé « Mamma Africa » pour l’importante aide aux migrants qui, dans son bar voisin de la gare ferroviaire, trouvent un abri,de la nourriture et ont la possibilité de recharger leurs téléphones mobiles. Une possibilité, il faut toutefois le mentionner, dont ils auraient bénéficié également au « Campo Roya », géré par la Croix Rouge à Bevera et près du Centre géré par Caritas  rue San Secondo

Le bar, qui depuis des années est snobé par les vintimillais, comme l’a rappelé plusieurs fois sa tenancière, risque de fermer. Pour l’éviter, une récolte de fonds a été lancée en ligne sur le site GoFundMe: l’objectif de la pétition est celui de recueillir 20.000 euros. Un montant pas impossible à atteindre puisqu’en seulement trois jours depuis le début de la récolte, on a quasiment atteint la moitié du chiffre désiré grâce à 292 dons. (NDT en 5 jours, 12.285€ par 405 dons)

“L’histoire de Delia commence il y a trois ans quand elle invite à entrer et offre un repas à quelques femmes et à leurs enfants assis sur le trottoir devant le bar. depuis, grâce au bouche à oreille, le bar est devenu un point de référence pour tous les réfugiés qui transitent par Vintimille, ainsi que pour els volontaires et les organisations solidaires. Delia, surnommée « Mamma Africa », a aidé des milliers de personnes en transit, offrant des vêtements, un repas chaud, une embrassade et un lieu accueillant à qui en a besoin » peut-on lire dans le texte de la pétition. « Elle a distribué des chaussures, aidé à déchiffrer des documents, aidé dans la recherche de logement, offert des repas gratuits à des femmes,d es enfants et à tous ceux qui ne pouvaient se permettre de payer. Au Bar Hobbit, on peut charger les téléphones mobiles, et on peut utiliser la salle de bains (équipée de brosses à dents, dentifrice, savon, table à langer et couches) sans obligation de consommer. Les enfants ont leur angle qui leur est réservé, que Délia a créé en récupérant des jouets usagés. Le bar est souvent l’unique refuge pour les plus vulnérables, femmes enceintes, mineurs, victimes de trafic.

La présence des migrants aurait éloigné la clientèle locale: « L’isolement, la perte de la clientèle et des pressions de diverses origines ont poussé le bar dans une situation économique toujours plus grave. Délia n’est plus en état d’assurer les dépenses et elle a été contrainte malgré elle à mettre le bar en vente » est-il expliqué.

D’où la volonté de recueillir des fonds, pour éviter que le bar soit obligé de fermer et pour faire que les migrants, en plus des structures institutionnelles, aient  un point de chute en ville