Situation à VINTIMILLE, mars 2018

COMMUNIQUE DE L’ASSOCIATION PROGETTO 20 K

Le 12 mars 2018

« Basta negri! (…) l’Italia agli italiani! L’eroe di Macerata insegna. Anche Ventimiglia avrà la sua strage con te in testa e una decina di sporchi negri. Contaci! ».

La lettera inviata dall’ « eroe vendicatore » al sindaco di Ventimiglia Enrico Ioculano (Pd) è una delle conseguenze delle politiche di gestione delle frontiere e delle persone che vorrebbero attraversarle.
Le misure emergenziali e di tamponamento adottate in questi anni hanno solo ha portato all’esasperazione entrambe le “parti”: sia gli autoctoni (che si sentono minacciati da elementi “esterni”) sia i transitanti (che si sentono discriminati dai cittadini), creando di fatto una sorta di apartheid. Anche gli episodi violenti di qualche giorno fa sono da inquadrare in questo contesto. La violenta rissa scoppiata tra alcuni migranti si è presto allargata a via Tenda facendo emergere le tensioni già presenti sotto al ponte e fungendo da valvola di sfogo alla rabbia accumulata da persone che non vengono considerate tali.

Davanti a questo fallimento sociale e politico non possiamo non sottolineare ancora una volta la necessità di soluzioni ragionate e strutturali, poiché la migrazione stessa è un fenomeno strutturale cui è necessario dare risposte lungimiranti.

Le misure prese a livello locale hanno invece progressivamente minato l’abitabilità dello spazio cittadino: le ordinanze comunali contro la distribuzione di cibo e acqua ai migranti, gli sgomberi con le ruspe degli accampamenti informali sotto al ponte, la chiusura di fontane e bagni chimici limitando fortemente l’igiene personale dei transitanti, hanno permesso che questi ultimi vivessero e subissero condizioni degradanti. E dove non arrivano le ordinanze, arrivano le misure di decompressione della frontiera con costanti trasferimenti coatti da parte delle forze dell’ordine verso il Sud Italia.

A Ventimiglia la “questione migranti” si inserisce in un contesto ciclico, dove gli eventi di “ordine pubblico” diventano il punto di partenza per proteste sterili e proposte insensate. Cosa avverrebbe davvero con lo sgombero e l’eventuale installazione di un presidio militare sul letto del fiume tanto richiesto dai cittadini? Cosa succederebbe se le persone continuassero a rifiutarsi di andare al campo della Croce Rossa Italiana, per ragioni che denunciamo da sempre e alle quali non si è mai trovata una soluzione?
Ciò che forse è in grado di spezzare la ciclicità di questi eventi è il risultato delle ultime elezioni politiche: con lo spostamento a destra dell’elettorato, la crescente frustrazione degli abitanti e la richiesta di “sicurezza urbana” saranno probabilmente soddisfatte. Non è infatti un caso che la Lega Nord, a Ventimiglia, sia passata dal 2,4 al 29,6% nel giro di pochi anni.
Purtroppo le strategie politiche dei maggiori partiti, sono state e saranno volte a creare e alimentare una guerra fra poveri, dove il nemico comune è il migrante e grazie alle quali sono state e saranno legittimate manifestazioni violente e xenofobe. È stata tollerata e giustificata l’espressione di una rabbia mal canalizzata e confusa anche con l’avvallo dei mass media che, quando si occupano di Ventimiglia, vedono un terreno fertile per i loro biechi giochi di manipolazione della realtà.

Ecco chi saranno i veri responsabili quando l’”eroe vendicatore” che si ispira a Luca Traini, verrà a Ventimiglia e sparerà su “una decina di negri”.
Il nostro compito è costruire una narrazione differente e alternativa di quello che producono le frontiere e di ciò che è il fenomeno, non il problema, migratorio. Siamo ben consapevoli di come la “questione migranti” nasconda realtà ed interessi ben più complessi, non visibili ai più, come quella dei traffici transfrontalieri e delle reti mafiose che coinvolgono anche parte delle persone migranti e che, de facto, governano la città e che paiono essere non efficacemente contrastate dalle istituzioni. Ma siamo ancor più consapevoli che la volontà politica di non trovare soluzioni efficaci e strutturali sia la vera responsabile di spedizioni fasciste e razziste a cui ormai da troppo tempo il nostro paese sembra essersi abituato.

#opentheborders #solidarity #noracism

Traduction (google) :
 » plus de nègres ! (…) L’Italie aux italiens ! Le héros de macerata enseigne. Même Vintimille aura sa tuerie avec toi dans la tête et une dizaine de sales nègres. Compte sur moi.

La lettre envoyée par le « héros vengeur » au maire de Vintimille Enrico Ioculano (PD) est l’une des conséquences des politiques de gestion des frontières et des personnes qui voudraient les franchir.
Les mesures urgence et de carambolage adoptées au cours de ces dernières années n’ont fait que mettre à l’exaspération les deux  » parties « : tant les autochtones (qui se sentent menacés par des éléments  » extérieurs « ) que les de (qui se sentent discriminés par les citoyens), en créant En fait, une sorte d’apartheid. Même les épisodes violents d’il y a quelques jours sont à encadrer dans ce contexte. La violente bagarre qui a éclaté entre certains migrants s’est rapidement élargie à la tente en faisant ressortir les tensions déjà présentes sous le pont et en agissant comme une soupape d’éruption à la rage accumulée par des personnes qui ne sont pas considérées comme telles.

Face à cet échec social et politique, nous ne pouvons que souligner une fois de plus la nécessité de solutions réfléchies et structurelles, car la migration elle-même est un phénomène structurel auquel il est nécessaire de donner des réponses tournées vers l’avenir.

Par contre, les mesures prises au niveau local ont progressivement miné l’habitabilité de l’espace citoyen : les ordonnances municipales contre la distribution de nourriture et d’eau aux migrants, les expulsions avec les bulldozers des camps informels sous le pont, la fermeture de fontaines et de bains chimiques en limitant fortement L’Hygiène personnelle des de a permis que ces derniers vivent et front des conditions dégradantes. Et là où les ordonnances n’arrivent pas, les mesures de décompression de la frontière arrivent avec des transferts forcés constants de la part des forces de l’ordre vers le sud de l’Italie.

À Vintimille, la  » question migrants  » S’inscrit dans un contexte cyclique, où les événements d' » Ordre public  » deviennent le point de départ pour des manifestations stériles et des propositions insensées. Qu’Adviendrait-il vraiment de l’évacuation et de l’installation éventuelle d’une garnison militaire sur le lit de la rivière tant demandé par les citoyens ? Que se passerait-il si les gens continuaient à refuser d’aller au camp de la croix-Rouge Italienne, pour des raisons que nous dénonçons depuis toujours et auxquelles on n’a jamais trouvé de solution ?
Ce qui est peut-être en mesure de briser le caractère cyclique de ces événements est le résultat des dernières élections politiques : avec le déplacement à droite de l’électorat, la frustration croissante des habitants et la demande de « Sécurité urbaine » seront probablement satisfaites. Ce n’est pas un hasard si la ligue nord, à Vintimille, est passée de 2,4 à 29,6 % en quelques années.
Malheureusement, les stratégies politiques des plus grands partis ont été et seront destinées à créer et à alimenter une guerre entre les pauvres, où l’ennemi commun est le migrant et grâce auquel ont été et seront légitimées des manifestations violentes et xénophobes. Il a été toléré et justifié l’expression d’une rage mal canalisée et confuse même avec l’aval des médias qui, lorsqu’ils s’occupent de Vintimille, voient un terrain fertile pour leurs jeux de manipulation de la réalité.

Voilà qui seront les vrais responsables quand le  » héros vengeur  » qui s’inspire de Luca remorquages, viendra à Vintimille et tirera sur  » une dizaine de nègres « .
Notre tâche est de construire une narration différente et alternative de ce qui produit les frontières et de ce qui est le phénomène, pas le problème, migratoire. Nous sommes bien conscients de la manière dont la « question migrants » cache des réalités et des intérêts bien plus complexes, qui ne sont pas visibles au plus, comme celle des trafics transfrontaliers et des réseaux mafieux impliquant également une partie des personnes migrantes et qui, de facto, gouvernent la ville et qui, de facto, gouvernent la ville Il semble qu’elles ne soient pas efficacement combattues par les institutions. Mais nous sommes d’autant plus conscients que la volonté politique de ne pas trouver de solutions efficaces et structurelles est la véritable responsable des expéditions fascistes et racistes auxquelles notre pays semble s’être habitué depuis trop longtemps.


Les dernières élections voient le parti de la Lega passer en tête à Vintimille et atteindre près de 30 %, dans une ambiance xénophobe marquée par des crimes racistes dans toute l’Italie ces derniers temps : https://www.facebook.com/localteamtv/videos/1882092318499713/

http://genova.repubblica.it/cronaca/2018/03/05/news/effetto_migranti_a_ventimiglia_la_lega_primo_partito-190496527/

Les tensions s’exarbent, et les rafles se font quotidiennes, la police saisissant « l’opportunité » des déplacements des migrants vers les petits déjeuners fournis par la Caritas, par exemple
https://www.facebook.com/mistocolvitto/videos/10156256182418336/

http://sprofondoimperia.blogspot.fr/2018/03/ventimiglia-migranti-e.html

« Quelques données sur Vintimille » par « The Subway Wall »

Le 9 mars 2018

https://thesubwaywall.net/2018/03/09/dati-migranti-ventimiglia/

http://www.sanremonews.it/2018/03/09/mobile/leggi-notizia/argomenti/altre-notizie/articolo/ventimiglia-e-la-questione-migranti-protagoniste-del-documentario-rifugio-realizzato-da-rai-e.html