Le préfet des Alpes-Maritimes s’acharne et chicane
Le préfet des Alpes-Maritimes laisse un repris de justice sous le coup de 6 mois de prison ferme arpenter de long en large, au vu et au su de tous, la vallée de la Roya qu’il inonde de ses appels à la violence, au meurtre et à la guerre civile : le Procureur y est insulté, la République menacée, le vivre ensemble piétiné, qu’importe… Le préfet reste silencieux.
Le préfet des Alpes-Maritimes refuse obstinément de recevoir les associations qui défendent la loi ; en revanche il « fréquente » assidûment les pages Facebook des défenseurs des droits des réfugiés…
Il assigne à présent en justice un membre de Roya Citoyenne au moment même – troublante synchronisation – où une association proche du Front national tente de faire interdire Roya Citoyenne.
Condamné à deux reprises par le tribunal administratif pour « entrave au droit d’asile », le préfet chercherait-il une revanche en dramatisant à outrance des propos qui, formulés au conditionnel, ne sont ni diffamants, ni insultants ?
Ce militant des droits de l’Homme est cité à comparaître pour avoir esquissé le 12 juin sur Facebook une comparaison entre la situation humaine vécue par les réfugiés fuyant le nazisme pendant la seconde guerre mondiale, et celle vécue aujourd’hui par les réfugiés se trouvant dans la zone frontalière.
Il est vrai que, pendant l’occupation, on a pu compter sur les doigts d’une seule main les préfets de la trempe de Jean Moulin, ceux qui, à l’inverse des chicanes que privilégie notre préfet, ont fait passer les valeurs de la République avant toute autre considération.