Dans la vallée de la Roya, non loin de Nice, comme ailleurs en France, des citoyens viennent en aide aux migrants qui cherchent à traverser la frontière, quitte à défier la loi.

Le fermier français Cedric Herrou à côté d'une femme malienne nommée Khadidja alors qu'il quittait la cour de Nice le 10 février 2017, après son procès pour l'aide illégale aux migrants.
Le fermier français Cedric Herrou à côté d’une femme malienne nommée Khadidja alors qu’il quittait la cour de Nice le 10 février 2017, après son procès pour l’aide illégale aux migrants. © AFP / Valery Hache

« Le Débat de midi » s’inquiète de nos contemporains, hommes, femmes et enfants, jetés à la mer ou propulsés vers des horizons où l’humanité perd la tête et le cœur. C’est bien là le problème pour l’aide aux migrants, ballottée entre le cœur et la raison. Les deux paraissent inconciliables.

La raison calcule, s’exprime en maîtrise des flux migratoires tandis que le cœur ordonne de tendre la main.

Une formule est de retour en ce moment : le délit de solidarité.

Qu’en est-il au juste ? Comment un geste solidaire désintéressé au profit de personnes en détresse profonde peut-il être délictueux ?

Programmation musicale

  • Rita Mitsouko, « Marcia Baila »
  • Jessie Reyez, « Shutter Island »
  • Babx et Archie Shepp, « Omaya »

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