COMMUNIQUE : CONFERENCE DE PRESSE VENDREDI 23 JUIN NICE

COMMUNIQUE DE PRESSE :

CONFERENCE DE PRESSE
VENDREDI 23 JUIN 17H

PALAIS DE JUSTICE NICE

Suite à l’interpellation de Cédric Herrou accompagné d’un journaliste indépendant, mercredi 21 juin vers 15 H, nous vous convions à une conférence de presse à 17 H devant le Palais de justice de Nice, en présence de son avocat Me Zia Oloumi.

Les deux mis en cause ont été placés en garde en vue jusque vers 15 heures pour l’un et 17 heures ce jeudi 22 juin. Ils avaient été interpellés alors qu’ils accompagnaient simplement deux mineurs afin qu’ils puissent jouer au football à Breil-sur-Roya …

Elle sera suivie d’une conférence de presse tenue par Roya citoyenne, pour faire le point sur la situation dans la Vallée à la suite de l’interpellation récente de plusieurs de ses membres et des procès en cours.

La conférence de presse sera ainsi l’occasion d’entendre quatre citoyens solidaires de la Vallée : Françoise Gogois, René Dahon, Daniel Oudin et Gérard Bonnet, en présence de leur avocate Me Maëva Binimelis, pour analyser le jugement de leur procès prononcé le matin même (8h30 au TGI de Nice).

Le citoyen solidaire Pierre-Alain Mannoni qui voit son procès en appel se tenir lundi 26 juin à Aix-en-Provence participera également à cette conférence de presse.

Roya citoyenne dénonce, une fois de plus, non seulement les carences de l’Etat et du Département quant à l’accueil des réfugiés et des mineurs, mais aussi l’absence de réponse des autorités quant à la proposition désigner un médiateur au regard de l’enjeu migratoire dans les vallées Roya-Bévéra, et plus largement dans les Alpes-Maritimes. Elle demande simplement que les différents services de l’Etat et du Département fassent leur travail et en appliquent la loi. Il est regrettable que face à la situation particulièrement alarmante dans ces vallées, l’Etat ne propose qu’une solution policière, bien vaine et extrêmement coûteuse, avec la militarisation extrême d’une vallée touristique, et privilégie les méthodes de l’intimidation voire de harcèlement de citoyens solidaires (4 gardes à vue en un mois, sans poursuites judiciaires pour trois d’entre elles), et une traque généralisée et discriminatoire des individus de couleur noire.

 

Roya citoyenne, le 22/6/2017