Lettre du 11/5/20 de ASGi (trad.) aux pouvoirs publics italiens : « Urgence sanitaire, le nécessaire transfert du camp Roya de Vintimille »

Lettre de ASGI (Association pour les études juridiques sur l’immigration)
aux pouvoirs publics italiens :

traduite ci-desssous

https://www.asgi.it/notizie/ventimiglia-emergenza-trasferimento/?fbclid=IwAR19D50AWn52xzwf3Ylv3FrEAiFkIqGxG7SKJehr4RKYABsOUvsy3eeWrG0

Emergenza sanitaria, necessario il trasferimento dal campo Roja di Ventimiglia

ASGI alle istituzioni: le disposizioni legislative per far fronte all’attuale emergenza epidemiologica ci sono e vanno attuate perché permetterebbero alle famiglie e alle persone vulnerabili presenti al Campo Roja di essere trasferite in sicurezza.

L’ ASGI – Associazione per gli Studi Giuridici sull’Immigrazione ha inviato una lettera alla Prefettura di Imperia, alla Regione Liguria, al Comune di Ventimiglia, nonché all’Azienda sanitaria locale per richiamare nuovamente l’attenzione nei confronti della situazione esistente a Ventimiglia, con particolare riferimento alle persone migranti accolte presso il centro prefettizio Campo Roja e a quelle senza fissa dimora.

Molte delle persone giunte in Italia nelle scorse settimane, termineranno in questi giorni il periodo di isolamento fiduciario disposto dalle autorità nazionali e locali con la conseguenza che le stesse potrebbero allontanarsi dai luoghi di arrivo per tentare di raggiungere altre zone di confine e altri Paesi europei, facilitate anche dalle nuove disposizioni in materia di spostamenti. Al tempo stesso, visto il mutamento della situazione anche nel resto dei Paesi europei, potrebbero aumentare i respingimenti da parte delle autorità francesi”.

Due quindi le urgenze.
In primo luogo, riallocare le famiglie e le persone con patologie croniche e con vulnerabilità psichiatrica attualmente presenti al Campo Roja risulta perciò di primaria importanza.

Per farlo, ricorda ASGI come già richiesto anche da altre realtà del terzo settore, si può far ricorso, almeno nell’immediato, a diverse disposizioni introdotte dal legislatore proprio per far fronte all’attuale emergenza epidemiologica”. Tra esse vi è il potere del Prefetto di disporre la requisizione in uso di strutture alberghiere, ovvero di altri immobili adeguati, per ospitarvi le persone in sorveglianza sanitaria e isolamento fiduciario o in permanenza domiciliare, laddove tali misure non possano essere attuate presso il domicilio della persona.
Inoltre il Decreto Cura Italia prevede che, a determinate condizioni e per un periodo temporale limitato le Prefetture possano utilizzare le strutture del sistema di protezione denominato SIPROIMI eventualmente disponibili, ai fini dell’accoglienza dei richiedenti protezione internazionale e dei titolari di protezione umanitaria.

In secondo luogo, ugualmente fondamentale è garantire l’accoglienza: dal 18 aprile scorso, infatti, e nonostante il termine del periodo di quarantena, non sono consentiti nuovi ingressi al campo, con la conseguenza che sul territorio di Ventimiglia iniziano a permanere, senza dimora, persone giunte successivamente a tale data.

“Resta in ogni caso ferma la necessità, nel medio periodo, di trovare una soluzione di accoglienza stabile diversa dal Campo Roja per minori non accompagnati, nuclei familiari e persone portatrici di esigenze particolari, avviando progetti territoriali utili a rispondere ai bisogni specifici di queste persone” .

E’ questa la seconda lettera che ASGI invia alle istituzioni: nella prima, inviata il 7 aprile 2020, l’Associazione chiedeva informazioni sulle misure di prevenzione e gestione del casi positivi adottate nel centro di prima accoglienza prefettizio denominato Campo Roja a Ventimiglia e sollevava la necessità di trovare una diversa sistemazione alloggiativa per minori, famiglie e persone vulnerabili.

Successivamente all’invio di tale lettera, rimasta priva di riscontro, le preoccupazioni espresse si sono purtroppo avverate; a seguito di controlli sanitari, uno dei migranti accolti presso il centro è risultato positivo al COVID-19 e tutte le persone sono state poste in quarantena.


Urgence médicale, transfert du camp de Roja de Vintimille nécessaire
11/05/2020 Jardin d’enfants / Protection internationale, Accueil des actualités, coronavirus, Ligurie

ASGI aux institutions : les dispositions législatives pour faire face à l’urgence épidémiologique actuelle sont en place et doivent être mises en œuvre car elles permettraient de transférer en toute sécurité les familles et les personnes vulnérables du camp Roja

L’ASGI – Association pour les études juridiques sur l’immigration a envoyé une lettre à la préfecture d’Imperia, à la région de Ligurie, à la municipalité de Vintimille, ainsi qu’à l’autorité sanitaire locale pour attirer à nouveau l’attention sur la situation à Vintimille, en particulier sur les migrants reçus au centre préfectoral de Campo Roja et sur les sans-abri.
« Beaucoup de personnes arrivées en Italie ces dernières semaines mettront fin ces jours-ci à la période de confinement ordonnée par les autorités nationales et locales, avec pour conséquence qu’elles pourront s’éloigner de leur lieu d’arrivée pour essayer de rejoindre d’autres zones frontalières et d’autres pays européens, ce qui sera également facilité par les nouvelles dispositions sur les voyages. En même temps, étant donné l’évolution de la situation dans le reste des pays européens, les rejets des autorités françaises pourraient augmenter ».

Il y a donc deux urgences.
En premier lieu, il est donc primordial de réaffecter les familles et les personnes souffrant de pathologies chroniques et de vulnérabilité psychiatrique actuellement présentes au Camp Roja.

Pour ce faire, l’ASGI rappelle que « comme l’exigent déjà d’autres réalités du tiers secteur, il est possible de recourir, au moins dans un avenir immédiat, à diverses dispositions introduites par le législateur précisément pour faire face à l’urgence épidémiologique actuelle ». Parmi celles-ci, il y a le pouvoir du préfet d’ordonner la réquisition en usage d’installations hôtelières, ou d’autres bâtiments appropriés, pour héberger des personnes sous surveillance médicale et en isolement, ou de façon permanente au domicile, lorsque ces mesures ne peuvent être mises en œuvre au domicile de la personne.

En outre, le décret « Cura Italia » prévoit que, sous certaines conditions et pour une durée limitée, les préfectures peuvent utiliser les structures du système de protection appelé SIPROIMI qui peuvent être disponibles, pour l’accueil des demandeurs de protection internationale et des titulaires d’une protection humanitaire.

Deuxièmement, il est tout aussi fondamental de garantir l’accueil : depuis le 18 avril dernier, en effet, et malgré la fin de la période de quarantaine, aucune nouvelle arrivée au camp n’est autorisée, avec pour conséquence que les personnes arrivées après cette date commencent à rester sans abri sur le territoire de Vintimille.

« En tout cas, il est toujours nécessaire, à moyen terme, de trouver une solution d’accueil stable autre que le camp de Roja pour les mineurs non accompagnés, les familles et les personnes ayant des besoins particuliers, en lançant des projets territoriaux pour répondre aux besoins spécifiques de ces personnes.

C’est la deuxième lettre que l’ASGI envoie aux institutions : dans la première, envoyée le 7 avril 2020, l’Association demandait des informations sur les mesures de prévention et de gestion des cas positifs adoptées dans le premier centre d’accueil préfectoral appelé Campo Roja à Vintimille et soulevait la nécessité de trouver un autre logement pour les mineurs, les familles et les personnes vulnérables.

Suite à l’envoi de cette lettre, qui est restée sans réponse, les inquiétudes exprimées se sont malheureusement concrétisées ; suite à des contrôles de santé, un des migrants reçus au centre a été trouvé positif au COVID-19 et toutes les personnes ont été placées en quarantaine.