La Frontière tue encore et encore une électrocution sur le toit d’un train, 30/10/21 – MENTON FIN DU VOYAGE

Article de Nice matin du 3/11/21, « Un migrant électrocuté sur le toit d’un train en gare de Menton-Garavan »… prend beaucoup moins de place dans le traitement de l’information que les attaques de loup dans le Var, certes graves et problématiques pour les éleveurs…
POURQUOI, dites ?

On meurt à « Menton, perle de la Côte d’Azur ». On meurt dans les montagnes de Briançon, on meurt à Calais, on meurt à Hendaye… Les meurtriers qui nous gouvernent savent bien qu’en érigeant des murs toujours plus haut, toujours plus hérissés de pointes, en multipliant de patrouilles de vigiles payés pour vous traquer, ils vous tuent.

Silence, on tue. En Europe, en Italie, en Espagne, en France… C’est devenu un mode d’action gouvernemental envers les personnes exilé.e.s, une « gestion des flux migratoires ».

Rappelons cette litanie sinistre égrénée sur le site de ADN (Association pour la Démocratie à Nice), qui n’en finit pas de s’alourdir : http://ademonice06.com/frontiere-de-dangers/

Voir l’article : Riviera 24 : Migrant électrocuté sur un train entre Vintimille et Menton

31/10/21

Alcune fonti parlano addirittura di due stranieri morti / Certaines sources parlent même de deux étrangers morts

Un homme a été électrocuté hier après-midi dans le train 80046 qui a quitté Vintimille à 13h30 à destination de la France. On pense qu’il s’agit d’un migrant qui a été trouvé à la gare de Menton Garavan. La nouvelle vient tout juste d’émerger et la dynamique de ce qui s’est passé n’est pas encore tout à fait certaine. Certaines sources confirment la mort de l’homme, tandis que d’autres parlent de deux étrangers décédés après avoir été électrocutés par la haute tension qui alimente les trains.

Pour l’instant, il est certain que le trafic ferroviaire a été interrompu pendant environ cinq heures, les trains n’ayant repris leurs trajets que vers 18h15.

Selon ce qui a été reconstitué jusqu’à présent, le migrant a été électrocuté dans la première gare française après la frontière, celle de Garavan, peut-être en s’accrochant aux câbles électriques pour tenter de quitter le toit du wagon sur lequel il s’était réfugié.