Flash Mob ce dimanche 26 juillet à 18h pour empêcher la fermeture du Centre de la Croix-Rouge italienne « Campo Roja »

Ce dimanche, à l’intiative de Rete San Remo Solidale, et à l’appel de nombreuses associations italiennes et françaises, dont Roya citoyenne, un FLASHMOB aura lieu au Belvédère Resentello (voir adresse ci-dessous) pour empêcher la fermeture du Centre Campo Roja, de la Croix Rouge italienne. Une lettre a été envoyée dans le même sens au ministre de l’Intérieur, et au ministre des Affaires étrangères.
La situation à la frontière étant particulièrement préoccupante, nous comptons sur votre présence.

Lieu du rassemblement : VINTIMILLE, Belvédère Resentello, rive gauche de la Roya, sur le Lungomare (10 mn de la gare à pied)  cliquez

Voir la page Facebook Rete Sanremo Solidale

Télécharger la lettre au ministre de l’Intérieur (ital. et fr.) : Lettre au ministre de linterieur juill 2020 rete San Remo Solidale

Dans la presse :
https://www.riviera24.it/2020/07/ventimiglia-un-flash-mob-per-fermare-la-possibile-chiusura-del-campo-roja-mobilitazione-dei-solidali-632646/?share_from=whatsapp

Article « L’altro fronte » dans « Avvenire« , à télécharger : Avvenire_20200724_A12
Trad. fr. :
« Et la France rejette même les enfants. Des dizaines de familles avec des mineurs se sont retrouvées coincées à la frontière. À Vintimille, le centre reste fermé.
par PAOLO LAMBRUSCHI
Les refoulements de familles avec enfants à la frontière de Vintimille par la police française se poursuivent. La dernière cas en date ces jours-ci est celui d’une famille soudanaise arrivée en Italie via les couloirs humanitaires du Niger organisés par le gouvernement italien pour faire entrer les personnes vulnérables victimes de torture en Libye dans l’UE. La maman enceinte, le papa et son fils de trois ans ont été arrêtés à Nice, mais ils n’ont pas pu demander l’asile. La famille a été séparée, la mère emmenée à l’hôpital alors que le mari et le fils ont été renvoyés sur le territoire italien. Caritas Intemelia a pensé les accueillir, mais après deux jours où l’enfant a désespérément appelé sa mère, l’homme a réussi à passer. Pourtant, la justice française
a admis début juillet qu’a minima, avec les refoulements vers l’Italie de familles avec des mineurs, la police des frontières – et donc le ministère de l’intérieur – enfreint la loi. Le 14 mai 2020, une femme centrafricaine a été arrêtée à la gare de Menton Garavan avec son fils de 5 ans qui avait une sonde dans l’estomac. Elle a immédiatement informé les policiers qu’elle voulait demander l’asile en France parce que le petit était malade. Mais après plusieurs heures d’attente, les deux ont été renvoyés en Italie. Le 19 mai, le tribunal administratif de Nice lui a donnée tort. Le 8 juillet, le Conseil d’État, auquel ont fait appel les associations de la Caffim (notamment le Secours catholique et Amnesty France) a reconnu la violation du droit d’asile. « L’arrêt – ont déclaré les associations dans un communiqué – confirme l’illégalité des situations que nos organisations observent à la frontière depuis des années ». Pendant la dernière de ces veilles d’observation, lundi 6 et mardi 7 juillet, les organisations humanitaires à Menton ont identifié
83 personnes refoulées par la France en Italie. Dimanche 12 juillet, 140 arrivées à Vintimille ont été dénombrées. « Beaucoup d’entre eux sont des familles avec des mineurs qui tentent de passer la frontière, fermée jusqu’en octobre prochain – dit Maurizio Marmo, responsable du centre d’écoute de Caritas Intemelia – et en principe là ils réussissent après plusieurs tentatives. Au moins  30 familles sont arrivés dans la ville ces derniers jours, en particulier des Syriens et des Irakiens arrivant de la route des Balkans, même avec 4 enfants pour aller en France. Avec le camp de transit fermé par le préfet, des dizaines de personnes dorment sur la plage ou le long du fleuve, avec des risques pour la santé publique. » Le centre de la Croix-Rouge du camp Roja, ouvert en 2016 pour enlever les migrants en transit de la rue,  et d’une capacité de 500 sièges, reste
fermé aux nouvelles entrées avec seulement 40 hôtes, officiellement à cause de l’urgence sanitaire de Covid. Mais il est à craindre que la préfecture veuille le fermer définitevement. Pour prévenir ce risque, le dimanche 26 à 18 heures a été organisé un flash mob promu par le Réseau Sanremo, rejoint par l’Anpi, Caritas, Legambiente, les mouvements citoyens. Entre-temps, juillet a apporté un nouveau vent depuis la Provence. Le 7 juillet dernier, le ministère public s’est retiré à Aix-en-Provence à la veille du procès en appel de Martine Landry, la militante française de 73 ans, accusée de traite des êtres humains pour avoir accompagné à la police des frontières deux garçons de 15 ans, Guinéens refoulés en Italie malgré des documents attestant leur demande de soutien à l’assistance sociale transalpine pour les enfants, puis accueillis en France. Et l’agriculteur de la vallée de la Roya, Cédric Herrou, qui a toujours accueilli et aidé les migrants à traverser la frontière, a été acquitté de l’accusation de diffamation d’un homme politique français qui avait exprimé sa solidarité avec Salvini il y a deux
 ans de cela, à l’époque de l’odyssée du navire Aquarius. »

 

RETE SANREMO SOLIDALE, unita a 6000 SARDINE PONENTINE vi invita al flash-mob di dimostrazione della nostra contrarietà alla chiusura del campo Roya.

RETE SANREMO SOLIDALE, unita a 6000 SARDINE PONENTINE, sottolinea che il campo, fin dalla sua istituzione nell’estate 2016 come campo di transito, ha assistito gli immigrati richiedenti asilo e tutti gli altri, la maggior parte, desiderosi di recarsi all’estero, non solo fornendo un tetto e il cibo indispensabile, ma soprattutto consulenze legali e informazioni sulla prassi da seguire per chi volesse rimanere in Italia ed è anche stato un punto di riferimento per le persone respinte. Ora il campo è stato chiuso ai nuovi ingressi causa covid, ma continua a rimanere inaccessibile, nonostante che la Croce Rossa abbia saputo gestire la quarantena ormai terminata e che sia ancora disposta a farlo in caso di bisogno.

Sappiamo che ormai la chiusura definitiva è vicina, come se così facendo Ventimiglia potesse essere “liberata” dalla presenza degli immigrati, ma sarà proprio il contrario, perché nel frattempo alla frontiera continuano ad arrivare persone nuove, tra cui famiglie e minori, 140 solo domenica 12 luglio e, se anche le prossime fossero fermate prima, ne arriverebbero altre respinte da Francia e Germania. Inoltre causerebbe il riversamento dei migranti in città, per le strade, nella stazione FS, sul fiume, con conseguente rischio di maggiore diffusione del Covid-19, e non risolvendo né migliorando, bensì peggiorando le condizioni migratorie e la vivibilità della cittadina stessa di Ventimiglia per i cittadini.

Traduction fr :

Le réseau SANREMO SOLIDAIRE, associé à 6000 SARDINES PONENTINES vous invite à la flash-mob démontrant notre opposition à la fermeture du camp de la Roya.

RETE SANREMO SOLIDALE, avec 6000 SARDINES PONENTINES, souligne que le camp, depuis sa création en été 2016 en tant que camp de transit, a aidé les demandeurs d’asile et tous les autres, la plupart d’entre eux, souhaitant aller à l’étranger, en fournissant non seulement un toit et la nourriture nécessaire, mais surtout des conseils juridiques et des informations sur la pratique à suivre pour ceux qui voulaient rester en Italie et a également été un point de référence pour les personnes rejetées. Le camp a maintenant été fermé aux nouveaux arrivants en raison de la Covid, mais il reste inaccessible, bien que la Croix-Rouge ait pu gérer la quarantaine maintenant terminée et soit toujours disposée à le faire en cas de besoin.

Nous savons qu’à l’heure actuelle, la fermeture définitive est proche, comme si, de cette façon, Vintimille pouvait être « libérée » de la présence des immigrants, mais ce sera tout le contraire, car entre-temps, de nouvelles personnes, y compris des familles et des enfants, 140 continuent d’arriver à la frontière seulement le dimanche 12 juillet et, même si les suivantes étaient arrêtées plus tôt, d’autres arriveraient rejetées par la France et l’Allemagne. En outre, cela provoquerait un afflux de migrants dans la ville, dans les rues, dans la gare FS, dans le fleuve, avec le risque conséquent d’une plus grande propagation de Covid-19, et non pas de résoudre ou d’améliorer, mais plutôt d’aggraver les conditions migratoires et la qualité de vie des citoyens de la ville de Vintimille elle-même.